L’année 2024 s’annonce comme un défi de taille pour les Responsables Formation, qui devront maintenir la qualité des programmes malgré des contraintes budgétaires plus serrées. Quelles sont donc ces tendances majeures qui façonneront le paysage de la formation dans les mois à venir ?

 

Parmi ces tendances, deux se démarquent : l’intégration croissante de l’intelligence artificielle et le glissement vers la consommation de contenus courts. Ces évolutions influencent les compétences à privilégier et les formats à adopter pour rester compétitif dans un environnement en perpétuelle évolution.

 

L’année précédente, les budgets de formation n’ont pas bénéficié d’une situation favorable. La crise économique a impacté bon nombre d’entreprises, entraînant parfois des réductions budgétaires, voire la nécessité de faire plus avec moins. En réponse à cette tendance austère, les entreprises se concentrent sur des formations assurant une adaptation à long terme aux postes de travail, notamment dans les domaines du management et de la vente, moteurs essentiels de la performance commerciale.

 

Une autre orientation majeure pour 2024 se dessine autour des « soft skills ». Avec la rapidité croissante des évolutions technologiques, ces compétences comportementales deviennent cruciales pour s’adapter aux exigences évolutives des métiers.

 

Le glissement des actions de formation vers la consommation de contenus courts est également marquant. Les entreprises digitalisent leur gestion des talents, privilégiant la sélection de contenus de formation et l’organisation de sessions basées sur des vidéos, infographies, ou encore des sessions de micro-learning, soutenues par l’intelligence artificielle générative.

 

Parallèlement, l’intelligence artificielle occupe une place de choix dans les plans de développement des compétences. Les formations s’adaptent aux différents niveaux de maturité des entreprises, allant de l’apprentissage des fondamentaux à la mise en place de parcours de formation dédiés à l’IA.

 

Enfin, la question de l’internalisation ou de l’externalisation des formations se pose. Les entreprises privilégient l’internalisation pour les compétences spécifiques ou la culture d’entreprise, tandis que l’externalisation est privilégiée pour les compétences génériques ou de niche, ou encore lorsqu’un grand nombre de collaborateurs est concerné.

 

En somme, l’année 2024 promet une adaptation stratégique des programmes de formation aux contraintes budgétaires, tout en mettant l’accent sur l’acquisition de compétences adaptatives et la diversification des formats pour rester compétitif sur le marché en constante évolution.